À celui-ci, le dernier et délicat travail qui arrête le détail de la composition et du style, et donne à tout le fini, le poli, le travail de la dernière main a manqué. […] Alors celui-ci a l’éclair que vous savez ; après avoir d’abord refusé toute aumône, poussé par je ne sais quelle inspiration, il jette au pauvre le louis d’or en lui disant : « Va, va, je te le donne pour l’amour de l’humanité46. » On ne peut jamais affirmer qu’un mot ne se trouve que chez un auteur, dans un certain temps ; mais celui-ci est ici tellement en saillie, qu’il prend un sens énorme ; et je ne crois pas qu’il soit avec ce sens dans aucun autre auteur du siècle de Louis XIV. […] C’est qu’il n’y a rien de moins assorti à l’amour fraternel qu’un pareil sentiment, et celui-ci est bien réellement propre au xviie siècle, et non pas au nôtre. […] Paul Mesnard sur Molière publiée en 1889 (dans le dixième volume de la grande édition Hachette) les raisons par lesquelles le consciencieux biographe se croit plus qu’autorisé à douter que la fameuse mademoiselle de Brie ait été pour Molière, après le mariage de celui-ci avec Armande Béjart, autre chose qu’une amie.