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140. (1884) Tartuffe pp. 2-78

Molière retoucha son Cléante ; il le fit plus grave, lui retira la raillerie, lui donna l’indignation ; il lui mit dans la bouche la fameuse tirade, inspirée par Condé et dont celui-ci a fait peut-être le vers : Il est de faux dévots ainsi que de faux braves ; et sans le faire un vrai dévot lui-même (Molière ne s’y résigna pas), il lui fit faire leur éloge en même temps que la satire des grimaciers. […] Mais ce n’est pas seulement dans son esprit que la dévotion peut être dangereuse ; elle l’est aussi dans l’homme qui l’incarne, même si celui-ci a les meilleures intentions du monde.

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