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50. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8

La tournure, pour ainsi dire, de son observation, le caractère de sa raillerie sont absolument propres à notre race et à notre pays. […] Ainsi, à l’antiquité, il doit non seulement des sujets de pièce et des caractères qu’il a heureusement appropriés à notre scène, mais encore l’idée générale qu’il s’est faite de son art. […] Molière n’eut garde de dédaigner les leçons de ces excellents praticiens : il apprit à leur école à traduire pour la perspective de la scène telle disposition de caractère, tel retour de sentiment, telle préoccupation d’esprit dans un personnage.

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