/ 171
21. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »

[56, p. 89-93] L’abbé Batteux235, dans ses principes de littérature, s’exprime ainsi sur Molière : « Molière tâcha de réunir les caractères de Térence* et de Plaute*, et il y a réussi en beaucoup d’endroits. […] Dans ses comédies de caractères, comme le Misanthrope, le Tartuffe, les Femmes savantes, c’est un philosophe et un peintre admirable. […] Enfin s’il s’agissait de se faire l’idée d’une comédie parfaite, il me semble qu’aucun des comiques anciens ne fournirait autant de traits que Molière ; il a ses défauts, j’en conviens ; par exemple, il n’est pas souvent heureux dans ses dénouements ; mais la perfection de cette partie est-elle aussi essentielle à l’action comique, surtout quand c’est une pièce de caractère, qu’elle l’est à l’action tragique ? […] On a de lui, outre un traité sur Les Beaux-Arts réduits à un même principe, 1746, de très nombreux ouvrages dont beaucoup sont de caractère scolaire.

/ 171