Et les hontes cachées ! […] Écoutez avec soin cette comédie de L’Étourdi, et vous comprendrez quel sage esprit se cache sous ce vers abondant, ingénieux, facile, net et vif, leste et bien fait. […] Ainsi elle n’a supporté, qu’à moitié, les transes infinies de la profession ; elle n’a jamais su quelles douleurs sont cachées sous ces joies apparentes, quelles épines sous ces fleurs ! […] Un vieil Italien de la Sicile, amoureux et jaloux, retient cachée dans sa maison une belle fille, Isidore, jeune esclave grecque, car Molière a inventé avant Byron, les belles esclaves, qui se souviennent de leurs antiques prérogatives. […] Mais il s’agit d’une pauvre âme en peine toute disposée à l’amour, à l’amitié, aux plus doux sentiments du cœur, et qui se voit forcée de cacher, comme on cacherait un ridicule, tous ces rares trésors dont personne ne veut sa part.