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158. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Et ne croyez pas que ce fussent des applaudissements prémédités ; que tout ce monde se fut entendu pour cacher son ignorance et son ennui sous des bravos de complaisance. […] Imaginez-vous donc que sa perruque était si grande qu’elle balayait là place à chaque fois qu’il faisait la révérence, et son chapeau si petit qu’il était aisé de juger que le marquis le portait bien plus souvent dans la main que sur la tête ; son rabat se pouvait appeler un honnête peignoir, et ses canons semblaient n’être faits que pour servir de caches aux enfants qui jouent à cligne-musette.  […] Au reste, lorsque ce théâtre fut rendu au public, on couvrit ces degrés, qui pourtant ne sont pas si bien cachés qu’en entrant on n’en aperçoive une partie68 ». […] Loiseleur, se font passer pour mineurs, afin de ne pas encourir, le cas échéant, la responsabilité des mensonges que cachait cet acte83. […] La reine et trois cents dames étaient à demi engagées dans l’action, à demi spectatrices ; parmi elles se cachait Mlle de La Vallière, à qui la fête était donnée ; elle en jouissait confondue dans la foule.

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