Le jeu fait vivre à l’aise Nombre d’honnêtes gens, fiacres, porteurs de chaise ; Mille usuriers fournis de ces obscurs brillants Qui vont de doigts en doigts tous les jours circulants ; Des Gascons à souper dans les brelans fideles, Des Chevaliers sans ordre, & tant de Demoiselles Qui, sans le lansquenet & son produit caché, De leur foible vertu feroient fort bon marché, Et dont, tous les hivers, la cuisine se fonde Sur l’impôt établi d’une infaillible ronde.