Le Sosie François fait à la lanterne, comme le Sosie Latin, un récit de la bataille qui comble Amphitrion de gloire ; mais il le fait en lâche qui s’est caché dans le temps qu’on se battoit, & qui s’est amusé à boire pendant ce temps-là. […] Chez Plaute, Amphitrion se félicite & se fait féliciter par ses amis de la fortune qu’il va faire : chez Moliere, Amphitrion est un héros qui, remplacé par un Dieu dans le cœur de sa femme, est accablé par la toute-puissance, gémit en secret, & va cacher sa honte.