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92. (1802) Études sur Molière pp. -355

cela sent mauvais et je suis tout gâté ; Nous sommes découverts, tirons de ce côté. […] Dans ce moment, se fait leur véritable mariage ; et cet acte imposant, cet acte… pour ainsi dire religieux… ne demande-t-il pas, d’un côté, beaucoup de respect, de l’autre, la plus grande modestie ? […] Mais un mot, un regard, lui rendent toute sa faiblesse ; plus enfant que celle qui le subjugue, il tombe à ses genoux, il veut, pour lui plaire, se souffleter et s’arracher un côté de cheveux. […] …………………… Il vient, le nez au vent, Les pieds en parenthèse, et l’épaule en avant, Sa perruque qui suit le côté qu’il avance, Plus pleine de lauriers qu’un jambon de Mayence, Les mains sur les côtés, d’un air peu négligé, La tête sur le dos, comme un mulet chargé, Les yeux fort égarés, puis débitant ses rôles, D’un hoquet éternel, sépare ses paroles. […] J’ai déjà dit quelque part, je pense, qu’un des grands moyens de Molière pour faire ressortir ses personnages, était de ne les rendre faibles que par le côté qu’il voulait attaquer.

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