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15. (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44

Ne pouvait-il le prendre de son beau côté ? […] Roselis, très honnête homme, lui conseilla, sans balancer, de se faire Jésuite, Mais le jeune homme, qui croyait que ses talents pour la Comédie détermineraient son conseil de ce côté-là, fut fort étonné de le trouver opposé à sa passion. De sorte que trouvant des obstacles des deux côtés, il n’a pris ni l’un ni l’autre parti ; et il a choisi la profession de bel esprit, dont il s’acquitte avec assez d’applaudissement. […] Car à regarder les Comédiens du côté des mœurs, ils en ont de bonnes comme les autres : et s’il y en a quelques-uns qui n’édifient pas, il y en a d’autres qui cultivent la vertu.

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