A ce mot qui fait éclater le parterre, les dames pincent les lèvres, un quidam à notre côté, à mine discrète et fade, poète probablement, murmure : « Cela est grossier » ; et M. de la Feuillade, sur le théâtre, lève les bras au ciel d’un air de pitié. […] Veux-tu que je m’arrache un côté de cheveux ? […] s’il n’est un grotesque ; parce qu’un amoureux véritablement éperdu, et, par conséquent, touchant, lié proposera pas de s’arracher un côté de toupet, laissant à entendre qu’il désire garder l’autre côté pour une autre occasion ; parce qu’en un mot le paroxysme de la passion-, qui offre toujours deux faces la face ridicule et la face sublime, nous dévoile ici, de par la volonté de Molière, la face ridicule, et ainsi vous serez forcé de dire au comique : …A mon amour, rien, ne peut s’égaler. […] Veux-tu que je m’arrache an côté de cheveux ? […] S’il penchait d’un côté dans son interprétation du rôle, c’était plutôt du côté de la charge ; et principalement dans cette scène du cinquième acte, où il se sauvait ainsi d’un double danger : celui de faire plaindre Arnolphe, ce qu’il ne voulait pas ; et celui de le rendre trop odieux, ce qui n’est pas, non plus, de l’essence de la comédie.