Ainsi commencèrent les illustres fondateurs du théâtre athénien ; ainsi s’est révélé le maître et le dieu du théâtre anglais ; ainsi ces grands génies, par l’exercice assidu des moindres détails, pour ainsi dire par l’argumentation ad hominem, sont entrés dans tous les mystères de ce grand art d’arracher le rire ou les larmes, d’intéresser et d’amuser tant de gens, venus de si loin et de côtes si opposés, avec tant d’ambitions si différentes : paysans, bourgeois, coquettes, amoureuses, capitaines, courtisans. […] À peine on les vit entrer l’une et l’autre, à savoir : Cathos et Madelon, les nièces de Gorgibus le bourgeois, que soudain la cause des précieuses était perdue, en même temps que celle du bon sens était gagnée. […] quelle fête Le Bourgeois gentilhomme ! […] Le Misanthrope, Tartuffe et Les Femmes savantes, Le Bourgeois gentilhomme et La Critique de l’École des femmes, voilà certes le beau moment de la vie et de l’action de Molière.