/ 161
158. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Veut-on apprécier à sa juste valeur cette jolie scène du Bourgeois gentilhomme (la neuvième du troisième acte) où Cléante, après avoir stigmatisé les torts et les défauts de Lucile, prend tout à coup sa défense en entendant Covielle abonder dans son sens, croit-on qu’il soit indifférent de connaître la brouille qui existait alors entre Molière et sa femme et les discussions du poète avec son ami Chapelle, qui s’appliquait à envenimer la plaie, en dénigrant celle que le mari irrité, mais toujours épris, se. sentait malgré lui conduit à défendre ? […] C’était Lulli qui avait fait la musique de ses pièces à divertissements, depuis la Princesse d’Élide jusqu’au Bourgeois gentilhomme, la dernière à laquelle le Florentin ait collaboré.

/ 161