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96. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

À peine s’est-il moqué de Descartes, par la bouche de Philaminte s’écriant : Le corps, cette guenille, est-il d’une importance, D’un prix à mériter seulement qu’on y pense, que tout aussitôt Chrysale nous fait rire aux dépens du sensualisme de Gassendi : Oui, mon corps est moi-même, et j’en veux prendre soin. […] Molière déclare dans une préface que : « La philosophie nous a été donnée pour porter nos esprits à la connaissance d’un Dieu par la contemplation des merveilles de la nature (49). » Et la démonstration qu’il met dans la bouche de Sganarelle est presque copiée du Syntagma de Gassendi (50).

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