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85. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105

Je sais que sur les vœux on n’a pas de puissance, Que l’amour veut par-tout naître sans dépendance11, Que jamais par la force on n’entra dans un cœur, Et que toute ame est libre à nommer son vainqueur : Aussi ne trouverois-je aucun sujet de plainte, Si pour moi votre bouche avoit parlé sans feinte ; Et son arrêt livrant mon espoir à la mort, Mon cœur n’auroit eu droit de s’en prendre qu’au sort. […] Il sait qu’après s’être retirée elle ne se couche pas tout de suite, qu’elle s’occupe quelque temps à lire ; il veut lui parler un instant, pour entendre de sa bouche la confirmation de sa grace.

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