Plus loin, le spectateur, les yeux fixes, la bouche ouverte, respire à peine ; l’espoir, la crainte, se peignent tour à tour sur son visage & dans ses gestes. […] Parcequ’il est vieux, qu’Agnès est jeune ; & que le mot d’amour, toujours ridicule dans la bouche d’un vieillard, l’est encore davantage quand il s’adresse à une jeune personne : témoin cette tirade qui fait rire aux éclats quand Arnolphe la débite à Agnès, & qui, sans en changer un seul mot, deviendroit attendrissante entre deux jeunes amants.