Lindor s’aimoit beaucoup lui-même, comme de raison ; il savoit qu’il étoit bien fait & d’une figure charmante : il le disoit quelquefois ; mais il rioit de si bon cœur après l’avoir dit, il montroit en riant une bouche si fraîche & des dents si belles, qu’on pardonnoit ces naïvetés à son âge. […] On me fit promettre de l’aimer uniquement : ma bouche dit oui, mon cœur non, & ce fut mon cœur qui lui tint parole. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .