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2. (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58

S’il la rencontre, il la reconnaît d’abord et se porte vers elle de toute la puissance de son âme ; le charme qui l’attire et le bonheur qu’il éprouve, c’est le sentiment et la joie de l’amour. […] Qu’il épouse l’une ou l’autre, il ne s’en repentira pas, et l’on peut donner une idée du bonheur qu’il lui devra. […] Enfin la famille reluira tout entière de ce bonheur que peut y répandre une femme aimante, ferme, spirituelle et sensée. […] Toutefois, dans ces conditions même, que notre jeune homme n’espère pas trouver dans le mariage un bonheur parfait. […] C’est un état où le sérieux des devoirs à remplir est tempéré par de douces jouissances ; mais le plaisir ni même le bonheur ne sont ici le principal, ce n’est que l’assaisonnement.

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