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3. (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914

Les comédiens invoquent au besoin leurs études spéciales : ils connaissent Molière mieux que personne, ils vivent avec lui dans un commerce familier, dans une intimité quotidienne. […] Il y a pourtant parmi les spectateurs des esprits complaisants pour qui l’admiration est devenue un besoin impérieux, et qui louent sans hésiter la nouvelle Célimène. […] Et comment s’amuser, si avant de rire on a besoin de se consulter ? […] Lettrés ou illettrés, les spectateurs assemblés pour écouter Tartuffe ou l’École des femmes comprennent la pensée de Molière sans avoir besoin de commentaires. […] Pour savoir leur pensée à cet égard, je n’ai pas besoin de leurs aveux.

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