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17. (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58

Elle ne put fleurir que chez ces courtisanes, célèbres par leur esprit autant que par leur beauté, et chez lesquelles Socrate se rencontrait avec Périclès. […] Ainsi la jeunesse, la beauté, la fortune, l’esprit, voilà des dons qui expliquent l’attachement d’Alceste pour Célimène. […] Ainsi de la beauté, de l’éclat, de l’esprit, de la ruse, tout ce qu’il y a de plus séduisant au dehors ; et au dedans, un cœur sec ; voilà la coquette, voilà Célimène. […] Il n’est rien de parfait ici-bas, pas même la femme ; c’est beaucoup lorsqu’un être créé fait luire à nos yeux quelques rayons affaiblis de la vraie perfection et de l’éternelle beauté. […] En vain sa suivante Lisette lui représente que leur empressement l’honore et que chacun, voulant se rendre agréable, fait cet hommage à sa beauté.

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