de l’Empyrée amoureux d’une beauté imaginaire qui l’a charmé par les vers ingénieux qu’elle met dans le Mercure ; lorsqu’il croit les Muses attristées parcequ’il a perdu ses tablettes ; lorsqu’il se déclare malgré lui pour l’Auteur de la piece nouvelle ; sur-tout lorsqu’il seche dans l’impatience d’apprendre le succès de son ouvrage. […] Les scenes de Baliveau sont aussi de la derniere beauté, parceque toutes celles qu’il a, soit avec Francaleu ou Damis, ne sont amenées, filées & dénouées que par la Métromanie annoncée dans le titre. Les différentes beautés que nous venons d’indiquer ont beau être accumulées, elles ne font certainement pas longueur : il n’en est pas de même des scenes amoureuses. […] Qu’on examine, aux représentations de cette comédie, si toutes les parties qui ont quelque rapport avec la manie annoncée, ne sont pas plus animées que celles qui s’en écartent : vues séparément, les dernieres ont cependant autant de beautés, & peut-être davantage, preuve incontestable que dans un drame les plus petites choses doivent être liées très fortement les unes aux autres, & qu’elles tiennent de là leur plus grand mérite. […] Tout est renfermé là-dedans ; & sans dot tient lieu de beauté, de jeunesse, de naissance, d’honneur, de sagesse & de probité.