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108. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

La pièce fut reçue d’abord assez froidement, en raison de sa beauté. […] La belle chose que de vouloir se piquer d’un faux honneur d’être fidèle, de s’ensevelir pour toujours dans une passion et d’être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux ! […] Orgon l’a épousée pour sa beauté et elle a épousé Orgon pour son argent ; n’ayant point du reste pour personne de passion qui l’eût empêchée de conclure cette affaire. […] Est-ce qu’une femme intelligente ne serait pas capable de comprendre ce qu’il y a de beauté dans un généreux ? […] Il est sensuel et s’il épouse la fille pour sa dot il convoite la femme pour sa beauté.

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