Moliere donna pour la premiere fois le Cocu imaginaire, qui eut beaucoup de succès. […] De semblables Critiques n’empêcherent pas le cours de l’Amphitryon, que tout Paris vit avec beaucoup de plaisir, comme un spectacle bien rendu en nôtre langue, & à nôtre goût. […] Tout cela ne se fit pourtant pas sans un peu de rumeur, de la part des Spectateurs, & sans beaucoup de chagrin du côté des Comediens. […] Mais vous qui faites si fort l’habile homme, & qui passez, à cause de vôtre bel esprit, pour avoir beaucoup de part à mes Pieces, je voudrois bien vous voir à l’ouvrage. […] Moliere eut ordre d’y travailler : Il fit les Amans Magnifiques, qui firent beaucoup de plaisir au Courtisan, qui est toujours touché par ces sortes de spectacles.