On y trouve aussi cet avis aux gens de cour, un peu plus rude que la littérature du temps n’avait coutume de leur en donner, quoiqu’elle ne les ménageât point : « Chrétiens, anathème à qui vous dira jamais qu’il y ait pour vous d’autres lois de conscience que ces mêmes lois sur lesquelles les derniers des hommes doivent être jugés de Dieu ; et anathème à quiconque ne vous dira pas que ces lois générales sont pour vous d’autant plus terribles que vous avez plus de penchant à vous en émanciper, et que vous êtes à la cour dans un plus évident péril de les violer. » Dans le temps que Bourdaloue parlait ainsi, Molière disait à Amphytrion-Monlespan, pour le consoler : … Un partage avec Jupiter N’a rien du tout qui déshonore ! […] » En effet, le jour de ce sermon-là, les « faiblesses » royales reçurent les avis et on pourrait dire le châtiment qu’elles méritaient. […] » Non, à mon avis.