La scène cinquième du troisième acte, dans laquelle la prude Arsinoé vient donner des avis à la coquette Célimène, qui les lui rend avec tout l’esprit imaginable ; la septième, dans laquelle Arsinoé allume la jalousie d’Alceste, après l’avoir loué malgré lui ; là scène troisième du quatrième acte, de fureur et de rage de la part d’Alceste, de finesse et de coquetterie de la part de Célimène, qui s’apaise tant qu’Alceste est en colère, qui se fâche dès qu’Alceste s’apaise ; la première scène du cinquième acte., où Alceste, après avoir perdu son procès, veut renoncer à la nature entière et s’enfuir dans les bois ; le dénouement enfin : voilà les beautés principales d’un ouvrage dans lequel il n’y a pas un vers qui n’ait rapport au caractère principal. […] La scène quatrième, où Merlin prêche son maître, et finit par être de son avis ; la treizième, où Merlin reçoit Géronte, et lui conte mille histoires pour l’empêcher d’entrer ; la seizième, où Géronte et Me Bertrand se parlent, en se croyant tous les deux fous, sont.des scènes d’un comique admirable. […] La scène neuvième, où Léandre raconte à Trigaudin le tour qu’il veut lui jouer, et lui demande son avis par écrit, est très comique.