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86. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Térence se borne à représenter des vieillards avares et ombrageux, de jeunes hommes prodigues et étourdis, des courtisanes avides et impudentes, des parasites bas et flatteurs, des esclaves importuns et scélérats. […] je soutiens contre Molière, qu’un avare qui n’est point fou, ne va jamais jusqu’à vouloir regarder a dans la troisième main de l’homme qu’il soupçonne de l’avoir volé. […] Et ce noble feu, mêlé de colère, que vous allez prodiguer à l’improvisation du premier venu, vous en seriez avare quand il s’agit de l’étude et de la contemplation d’une œuvre-maîtresse des poètes passés, et des œuvres à venir ! […] En pareille occasion, l’avare ( Plût à Dieu que je les eusse ces dix mille écus ! […] Mais l’avare n’est jamais sûr de son argent.

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