Térence répand, d’une main trop avare peut-être, des railleries fines et délicates, propres à charmer le sage Lælius et l’hôte glorieux de Linterne. […] Je veux parler de l’Avare. […] C’est une vérité commune, dont un proverbe fait foi, qu’un père avare trouve la punition de son vice dans le vice opposé de ses enfants. […] Harpagon est avare, et il devient amoureux d’une fille sans bien ; il s’emporte contre son fils qui emprunte à gros intérêt, et c’est lui-même qui lui prête à usure. […] La scène la plus gaie des Fourberies de Scapin et la scène la plus forte peut-être de l’Avare ont été empruntées par lui, l’une à Cyrano de Bergerac et l’autre à Boisrobert.