« Ce qui semblerait venir à l’appui de cette allégation, c’est d’abord la connaissance parfaite de la langue italienne que possédait Molière, ensuite sa propension à mettre en scène des Napolitains et des Siciliens, et enfin, le dénouement de la comédie de l’Avare, fondé précisément sur les événements politiques qui venaient de se passer à Naples. » Mais ne serait-il pas permis de penser que M. de Modène, bon camarade de Molière, lui donna çà et là des scènes toutes faites dans ses premières comédies. […] On fit relâche, mais il lui fallut, à peine l’enfant enterré, jouer L’Avare. […] Pendant que son père se meurt, il joue le Tartuffe chez M. de Luxembourg ; on lui donne un jour pour pleurer la perte de son fils, le lendemain il reparait dans L’Avare, et, quand la mort viendra le saisir, lui, c’est sur les planches qu’elle le trouvera.