. — Ce n’était pourtant pas l’avis du prince de Conti, qui tonne contre le Festin de Pierre dans son Traité de la Comédie et des Spectacles : « l’a-t-il une école d’athéisme plus ouverte que le Festin de Pierre, où, après avoir fait dire toutes les impiétés les plus horribles à un athée qui a beaucoup d’esprit, l’auteur confie la cause de Dieu à un valet à qui il fait dire pour la soutenir toutes les impertinences du monde ? […] Ce sont eux que l’on voit, d’un discours insensé, Publier dans Paris que tout est renversé, Au moindre bruit qui court qu’un auteur les menace De jouer des bigots la trompeuse grimace. […] — Voir aussi comme défense et justification de celle pièce, la lettre sur la comédie de l’Imposteur, publiée le 20 août 1667, et dont Molière peut être regardé comme l’auteur.