« Eh bien, me dira-t-on peut-être, vos exemples ne prouvent pas que le genre héroïque soit mauvais ; ils font voir seulement que les Auteurs des deux pieces que vous venez de citer l’ont traité mal. […] Si la piece de Corneille est froide, si elle a paru telle dans sa nouveauté, & toutes les fois qu’on a essayé de la reprendre ; si elle est cependant la meilleure de toutes les pieces héroïques ; si elle a été faite par l’Auteur le plus en état de traiter ce genre, devons-nous espérer de faire mieux ? […] L’Auteur aura peut-être mieux vu le genre, que M. de Voltaire & que tous ceux qui le trouvent mauvais ; il nous le prouvera en le traitant mieux que Corneille : jusqu’à ce temps-là je le croirai détestable.