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38. (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322

Ceux que Molière attaquait n’y furent pas trompés ; ils ne lui surent aucun gré d’avoir retranché de sa pièce ce qui semblait intéresser la religion, puisqu’il laissait subsister ce qui était dirigé contre eux-mêmes ; et d’ailleurs Le Tartuffe était là qui les menaçait toujours : c’était pour eux un double motif de continuer à diffamer l’auteur4. […] Tour à tour barbare et généreux à l’égard des hommes, il est prêt à leur ôter froidement la vie, plutôt que de contrarier le plus léger de ses goûts, en leur donnant la plus juste des satisfactions ; et, pour sauver leurs jours attaqués, il n’hésite pas à exposer les siens.

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