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13. (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112

Plus de bouffonnerie comme dans le Cocu imaginaire ; plus d’amours romanesques comme dans Don Garcie de Navarre, L’auteur s’est attaqué à la réalité des mœurs. […] Un autre auteur s’était aventuré à attaquer Molière. […] Les abbés clairvoyants ne s’y trompaient pas ; ils avaient alors les honneurs, la puissance; ils étaient attaqués d’une façon détournée dans leurs intérêts… Pouvaient-ils pardonner ! […] Molière a attaqué vivement la faiblesse la plus inhérente à l’humanité, l’amour exagéré de la vie, et sa dernière pièce fut l’œuvre la plus philosophique de son génie. […] Dans la grande scène de Beralde et d’Argan, la médecine est attaquée, non plus par des plaisanteries, mais par des raisonne-mens.

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