Elle développe le principe que c’est par les bons procédés, par l’affection, que l’on s’empare du cœur de ses semblables, qu’on se les attache, qu’on les gouverne, et non par la crainte, les humiliations, la tyrannie. […] Si l’on fait tant que de s’aliéner le cœur de son semblable, il est difficile de parvenir à se l’attacher. […] Il ressort seulement que si l’on veut s’attacher la femme, il faut la prendre par de bons procédés, et que si on la tyrannise par des procédés indignes, elle se défendra par la ruse, la seule arme que sa faiblesse naturelle lui permette de manier, ce qui n’est que justice. […] Maître Jacques dit à Harpagon qu’il ne peut pas souffrir les flatteurs, et il exprime le désir de lui faire savoir dans son intérêt, tant il lui est attaché, tout ce que les voisins disent de lui, Harpagon ; mais il n’ose le lui dévoiler, dans la crainte de le mettre en colère.