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125. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Nos pères riaient lorsque Arnolphe s’écrie : La Souche plus qu’Arnolphe à mes oreilles plaît… J’y vois de la raison, j’y trouve des appas ; Et m’appeler de l’autre est ne m’obliger pas ; car ce nom réveillait dans les esprits des idées que nous n’y attachons plus. […] Mais il s’attache surtout à tourner en ridicule une pièce intitulée le Portrait du Peintre, que M. […] Depuis ce temps-là, dit-on, il ne s’attacha qu’au comique, où il avait toujours du succès, quoique les gens délicats l’accusassent d’être un peu grimacier. […] Un jeune homme de vingt-deux ans, beau et bien fait, le vint trouver un jour, et après les compliments, lui découvrit qu’étant né avec toutes les dispositions nécessaires pour le théâtre, il n’avait point de passion plus forte que celle de s’y attacher ; qu’il venait le prier de lui en procurer les moyens, et lui faire connaître que ce qu’il avançait était véritable. […] Molière put voir Richelieu, sur son lit de mort, déjouant la conspiration de Saint-Marc et de De Thou, ressaisissant d’une main ferme le pouvoir qu’on tentait de lui arracher, et, au moment de descendre le Rhône, faisant attacher à la queue de sa barque celle qui renfermait les deux victimes qu’il conduisait à l’échafaud.

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