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118. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

Le Phormion grec, dans le dessein de se réjouir aux dépens de jeunes étourdis, se les attache par toutes sortes de ruses hardies ; c’est un espiègle plein de grâce et de mesure. […] Au lieu de traiter avec une fantaisie libre les fables de la mythologie, ou des sujets pris dans les pastorales et les romans de chevalerie, on s’est attaché à l’histoire, on s’est piqué d’adopter la coupe, de la tragédie, et au moyen de ce sérieux assommant et de cette régularité pédante, on a si bien fait que l’ennui règne à l’opéra avec son sceptre de plomb.

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