Aimer Molière, c’est être assuré de ne pas aller donner dans l’admiration béate et sans limite pour une humanité qui s’idolâtre et qui oublie de quelle étoffe elle est faite, et qu’elle n’est toujours, quoi qu’elle fasse, que l’humaine et chétive nature. […] Un vieillard, ne parlant que d’après une tradition, assurait que M. […] Molière, qui devait plus tard chanter Mignard dans son Poème du Val-de-Grâce, se lia d’amitié avec lui, et le recueil qui a pour titre Anonymiana assure que plus tard il s’éprit de la fille de Mignard, qui devint Mme de Feuquières.