de Voltaire a très grande raison : mais de tout temps & dans tous les pays, les Auteurs ont sacrifié l’honneur de leur art à quelque vengeance particuliere. […] On méprise les Gens de Lettres qui se déchirent mutuellement par des satyres ; on applaudit à ceux qui, plus dignes de ce nom, ne sont occupés que du progrès de l’art, qui aiment jusqu’à leurs rivaux, & qui les encouragent. […] Quand vous serez assez heureux pour rencontrer des protecteurs illustres, réellement amis des arts & de ceux qui les cultivent, que leurs bontés ne vous fassent point perdre de vue la distance qu’il y a d’eux à vous.