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14. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332

Constance est surprise de voir fuir d’Orval : au moment qu’elle arrive elle voit la lettre qu’il écrivoit, elle y lit ces mots : « Je vous aime & je fuis... hélas ! […] L’inconnu paroît ; il se nomme André, il est le domestique du pere de Rosalie : il raconte que son maître a jadis été forcé de quitter son vrai nom ; qu’en partant des Isles il s’est souvent écrié, je vais donc embrasser mes chers enfants ; qu’il a perdu tous ses biens ; qu’il a langui dans l’esclavage & dans la misere, & qu’il est sur le point d’arriver. […] Le pere de Rosalie arrive, reconnoît d’Orval pour son fils. […] Il se retire à Milan auprès de Mario, qui lui découvre l’état de son cœur, & lui apprend qu’il souffre en ce moment tous les maux que l’absence d’un objet adoré & l’attente d’un bonheur prochain peuvent faire éprouver à un amant passionné : il n’attend que le retour de cette personne chérie, que le Docteur son pere a demandée & obtenue : elle arrive enfin, & Mario la présente à Lélio. […] Hier j’arrivai à mon ordinaire.

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