Voilà ce que j’ai appris, il y a environ vingt ans, d’un ancien chapelain de Saint-Joseph, qui me dit avoir assisté a l’enterrement de Molière, et qu’il n’était pas sous cette tombe, mais dans un endroit plus éloigné, attenant à la maison du chapelain. » C’est sur cette dernière phrase, c’est sur l’autorité de ce vieux chapelain, relatant des faits accomplis depuis près de quarante ans, que les deux commissaires délégués par la section dite de Molière et de La Fontaine s’appuyèrent pour diriger les fouilles opérées le 6 juillet 1792, dans le but de retrouver les restes du premier de ces poètes.