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243. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

Dans ces vues, il lui fit apprendre à lire, à écrire, et le mit, tout enfant, à garder la boutique. […] À chaque nouvelle ville, nouveaux rôles à apprendre : comédies, tragédies, tout y passait ; un public à haranguer, des acteurs à instruire, une troupe à conduire, que d’affaires ! […] Parmi ces filles se trouvait même une certaine Martine, qui servit d’original à la Martine des Femmes savantes; Molière eut la singulière idée de lui faire jouer ce rôle à elle-même, quoique la pauvre fille n’eût, de sa vie, assurément paru sur le théâtre ; il le lui apprit et elle s’en tira aux applaudissements universels.

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