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145. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

Se reconnaissant dans les portraits que la comédie lui offrait, l’homme s’étudia et finit par se corriger : où la vertu avait échoué, l’amour propre, mobile de nos actions, sut triompher et nous apprendre à nous vaincre. […] Ce n’était pas assez pour Molière d’attaquer nos vices, de les poursuivre jusque dans leurs derniers retranchements, et de les livrer à la risée publique ; il ne pouvait pas s’arrêter là, il devait donner une leçon à la vertu même, lui apprendre à être heureuse au sein de la plus extrême corruption, en conservant encore sa pureté.

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