La brochure, que l’auteur fait précéder d’une longue préface explicative et suivre de notes fort nourries, nous apprend d’où viennent ces fragments et nous fait en quelque sorte leur biographie. […] Chevalier nous apprend même que Molière eut le bon esprit de trouver la plaisanterie charmante. […] Ce fut de lui peut-être que Le Boulanger, furieux qu’on lui eût refusé une pièce, L’Abjuration du Marquisat, au théâtre du Palais-Royal, apprit certaines particularités dont il se servit pour composer son pamphlet. […] Cléante n’eut pas plutôt appris que toute la compagnie avait pris place, qu’ayant pris une robe noire, il monta en chaise avec un sérieux qui fit rire toute l’assemblée. […] Seulement, le malheur nous a appris à nous serrer avec tant de soin contre la France, notre mère, que nous ne songeons plus maintenant (et nous faisons bien) à donner à Molière d’autre nom que ce nom seul de Français, d’autant plus aimé qu’il est plus battu du sort.