On ne saurait cependant disconvenir que ces sortes de dialogues ne soient ce qu’on appelle communément de l’esprit, mais on devrait, ce me semble, distinguer l’esprit qui convient au théâtre d’avec celui dont on peut faire parade dans un discours académique : or, pour savoir quelle sorte d’esprit a la comédie, il ne faut qu’étudier Molière ; alors on verra que la nature vraie ou simple, quelque variée qu’elle soit, n’admet point dans ses expressions ces gentillesses qui ne vont qu’à la travestir. » Les comédies qui suivirent immédiatement celles de Molière étaient purement comiques ; telles furent les comédies de Montfleury, de Corneille de L’Isle, de Hauteroche, etc. […] Tibaudier a lu ses vers, le Vicomte dit, parlant à la Comtesse : [*]… Je trouve ses vers admirables, et ne les appelle pas seulement deux strophes, comme vous ; mais deux épigrammes, aussi bonnes que toutes celles de Martial. […] Lully s’appelait Jean-Baptiste, et Molière pareillement.