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124. (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436

Quel tort fait à la médecine la ridicule infatuation d’un vieillard qui se croit malade, comme Argan ; quel tort lui font les raisonnements et les railleries d’un homme qui se porte bien, comme Béralde, si on les compare à cette fameuse scène où quatre médecins, consultant à huis clos, parlent de tout, excepté de la maladie pour laquelle ils sont appelés, et à cette autre scène où M.  […] L’Amour médecin, ce simple crayon , et ce petit impromptu , comme l’appelle Molière, commence par une scène excellente, que j’ai déjà nommée le pendant de la non moins excellente scène par laquelle commence aussi Le Mariage forcé. […] De toutes les petites pièces de Molière, qu’on est convenu d’appeler des farces, Le Médecin malgré lui est peut-être celle à qui ce nom convient le mieux.

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