J’aperçois une femme charmante... […] Mais la finesse et la profondeur de ses aperçus, la fidélité de ses peintures de mœurs, sa verve, son entrain et sa gaieté le placent au premier rang de nos auteurs du second ordre. […] Et voilà comment, de nuance en nuance, on change de couleur sans que personne s’en aperçoive. » Tous ces ouvrages ne sont pas irréprochables sans doute, mais d’après l’espèce d’analyse que nous venons d’en donner, on peut apprécier la pensée qui présidait à leur composition, et reconnaître qu’à défaut d’autre mérite, ils auraient du moins celui, toujours très recommandable, de peindre les mœurs de l’époque. […] Enfin, mon cher Eugène, si mon travail, tout imparfait qu’il soit, pouvait vous être de quelque utilité, si vous y trouviez quelque aperçu nouveau, ou quand bien même il ne devrait servir qu’à rectifier chez vous certaines erreurs de jugement, qu’à vous prémunir contre certains préjugés trop bien établis sur le rôle du Misanthrope, je n’aurais pas encore à regretter de l’avoir entrepris.