C’était déjà de la bourgeoisie : entrer chez le roi, avoir bouche en cour, avec trois cents livres de gages, et trente-sept livres dix sous de récompense chaque année, pour un service de trois mois ! […] » Il faut se méfier des exagérés, nous montrant Molière étudiant la philosophie et le-droit, puis voyageant à la suite du roi Louis XIII et de Richelieu, dans cette terrible année où ces deux jeunes gens, M. de Cinq-Mars et M. de Thou, livrés à Laubardemont (M. de Thou, trente-deux ans ! […] C’est trop encombrer les premières années de notre poète, que d’en faire un des témoins de ce drame sanglant ; c’est faire un peu trop d’honneur au prince de Conti, que de le montrer, sitôt, protégeant Molière, son condisciple. […] en moins de quinze années devait s’accomplir toute sa destinée.