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116. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Icard au Salon de cette année. […] Il n’est, cependant, pas trop élevé, si l’on considère qu’il touchait quatre parts à son théâtre, parfois même jusqu’à cinq ; or, dans les bonnes années, une part dans la troupe du Palais-Royal allait de 4, 000 à 5, 500 livres. […] Les trois années qui suivent marquent une période de trêve dans cette guerre déclarée à la médecine ; non seulement Molière n’écrit rien contre elle, mais dans la préface de Tartuffe, publiée en 1669, il semble faire amende honorable : « La médecine est un art profitable, dit-il, et chacun la révère comme une des plus excellentes choses que nous ayons. » La même année, il est au mieux avec un « fort honnête médecin, dont il a l’honneur d’être le malade, » car il sollicite pour lui la faveur royale et plaisante agréablement sur ces relations, aussi bien dans le placet lui-même que dans une conversation avec Louis XIV : « Que vous fait votre médecin ? […] On a même pu voir, au Salon de cette année, un groupe en plâtre, par M.

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