/ 269
265. (1900) Molière pp. -283

Telles qu’elles sont, ces pages sur Molière nous ont paru, à plus d’un titre, mériter de voir le jour, et de prendre place à la suite des extraits de chronique théâtrale, de critique du lundi, que nous avons récemment publiés, sous plusieurs titres différents, et dont l’heureuse fortune a répondu à nos soins et à nos vœux d’ami et de légataire intellectuel. […] Parmi les apôtres de la déification absolue, il y avait eu La Harpe, qui, après avoir été l’ami des encyclopédistes, devint contre-révolutionnaire et dévot ; il n’en était pas moins grand admirateur de Molière ; mais La Harpe était très jaloux de ceux de ses contemporains qui obtenaient des succès au théâtre ; pour que Beaumarchais fût mieux anéanti, et ce n’était pas trop pour La Harpe, il fallait que Molière fût inviolable et sans tache. […] mon cher ami ! […] Mais il se trouva que le roi, avec lequel il avait fait une alliance très publique, le jour où on avait représenté Les Fâcheux chez Fouquet, que le roi qui gouvernait alors la France, et dont il était le serviteur, presque l’ami, était un roi jeune, qui s’abandonnait volontiers à ses passions. […] Paul Mesnard sur Molière publiée en 1889 (dans le dixième volume de la grande édition Hachette) les raisons par lesquelles le consciencieux biographe se croit plus qu’autorisé à douter que la fameuse mademoiselle de Brie ait été pour Molière, après le mariage de celui-ci avec Armande Béjart, autre chose qu’une amie.

/ 269