Tartuffe n’est-il pas un homme qui veut s’élever au-dessus de ses semblables, qui capte les héritages et les donations pour arriver à la puissance que donne l’argent, et n’y a-t-il nul rapport entre Tartuffe et Rodin et Bel Ami ? […] De telles gens ne sont ni parents, ni amis, ni citoyens, ni chrétiens, ni peut être des hommes : ils ont de l’argent. » — Il est ainsi. […] N’omettez pas non plus de vous dire que vous avez désormais en moi un ami chaud et de-qualité qui pourra vous être de quelque utilité en ce monde. […] « Il n’oublie pas de tirer avantage de l’aveuglement de son ami.et de la prévention où il l’a jeté en sa faveur : tantôt il lui emprunte de l’argent, tantôt il fait si bien que cet ami lui en offre ; il se fait reprocher de n’avoir pas recours à ses amis dans ses besoins ; quelquefois il ne veut pas recevoir une obole sans donner un billet qu’il est bien sûr de ne jamais retirer ; il dit une autre fois et d’une certaine manière que rien ne lui manque, et c’est lorsqu’il ne lui faut qu’une petite somme. […] Le malade imaginaire veut marier sa fille avec un médecin pour avoir toujours un médecin sous la main, comme le dévot veut marier sa fille avec un ami de Dieu peut être toujours sous la main de Dieu, et l’un tartufie sa fille pour sanctifier sa maison et l’autre diafoirise la sienne pour assainir sa demeure.