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114. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Boileau, grand admirateur et ami particulier de Molière, ne s’expliquait point cet entêtement de jouer la comédie et la farce. […] Il disait vrai ; il ne flattait pas et on le sentait ami. […] Il les maltraite, les insulte, les tyrannise, les déshérite ; il trahit la confiance d’un ami malheureux ; il verrait sans sourciller mourir amis, enfants, mère et femme, et tout cela par un principe de piété. […] Le médecin de la passion n’est pas l’histrion, ni le savant, ni même l’ami ; c’est le prêtre. […] Or, qui sera jamais l’ami de Célimène, et quel galant homme deviendra fou jusqu’à se résoudre d’épouser une femme dont il ne voudrait ni ne pourrait être l’ami ?

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